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10 trucs infaillibles pour réussir son potager
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10 trucs infaillibles pour réussir son potager

Un merci spécial aux Urbainculteurs (urbainculteurs.org) pour leur précieuse collaboration.
Conception et aménagement: par les membres du jardin communautaire Le Tourne-Sol, tournesol.koumbit.org

Envie de vous lancer dans l’aménagement d’un potager, ou encore d’améliorer celui dont vous profitez déjà? Jetez un oeil aux conseils des Urbainculteurs pour éviter les erreurs les plus fréquentes et bénéficier d’une récolte abondante!

1- Choisir ses plantes en fonction de l’environnement dont on dispose
Ensoleillement. Idéalement, puisque la majorité des plantes aiment être exposées au soleil, on choisit un emplacement qui jouit de 6 à 8 heures d’ensoleillement par jour. L’espace dont vous disposez pour votre potager ne présente que 4 à 5 heures d’ensoleillement par jour? Oubliez les légumes-fruits, comme les tomates et les poivrons, qui ont besoin de beaucoup de soleil, mais n’abandonnez surtout pas l’idée d’avoir un potager pour autant! Il suffit tout simplement d’opter pour des variétés qui tolèrent bien l’ombre. Parmi celles-ci, on compte les légumes-feuilles comme les laitues, le chou kale, la bette à carde, les épinards, la menthe et les bok choys. Pensez aussi aux légumes-racines (radis, carotte, pomme de terre et navet), dont les besoins en ensoleillement sont moins grands.

Espace. Il faut considérer l’espace dont nous disposons pour faire notre potager ou encore la grosseur des pots que nous prévoyons utiliser de sorte que chaque plant ait assez de place et de nutriments pour croître et produire une récolte abondante. Il est inutile de «bourrer» le jardin avec des légumes que vous n’êtes pas certain d’avoir envie de manger. Dans le cas d’un potager en plein sol, il convient aussi de s’assurer qu’il n’y a pas de gros arbres à proximité, sans quoi ces derniers risquent de s’approprier tous les nutriments. L’une des erreurs les plus fréquentes des potagers en pots est de ne pas choisir un pot assez gros ou de mettre trop de plants dans le même pot. Généralement, plus le plant est gros, plus il a besoin d’espace. Par exemple, un plant de tomates peut devenir gros et avoir besoin d’un bon volume de terre: on évite donc la jardinière.

2- Miser sur les bons pots
La majorité du temps, l’échec de la culture en pot dépend de la taille desdits pots, qui est insuffisante. La taille et la profondeur recommandées pour le pot dépendront beaucoup de ce que l’on cultive. Les légumes-feuilles (chou kale, bette à carde, laitues, etc.) n’ont pas besoin de beaucoup de profondeur. Or, plus le plant monte haut, plus il a un système racinaire dense. En d’autres termes, plus la plante est grosse en dehors du sol, plus elle a besoin d’espace dans le sol. Vos pots rigides devraient toujours être munis de trous afin de permettre à l’excédent d’eau de s’échapper et ainsi d’éviter que les racines ne pourrissent. Les pots en géotextile font aussi très bien l’affaire.

3- Semis ou plants? Une question d’expérience!

Photo: Shutterstock

Si vous vous apprêtez à faire un potager pour la première fois, il est fortement suggéré d’acheter de jeunes plants plutôt que de partir les semis à l’intérieur au printemps, puisqu’il s’agit d’une pratique qu’il faut bien maîtriser. Toutefois, certaines variétés, comme les haricots, se plantent directement au jardin et poussent facilement. Quant aux plants achetés en magasin qui auraient déjà des fruits, enlevez les fruits avant de les transplanter afin que le plant mette son énergie à développer ses racines plutôt qu’à développer ses fruits.

4- Chaque plante à sa place
La disposition des plants dans le potager est très importante. D’abord, on place les plants qui poussent le plus en hauteur au nord, de sorte qu’ils ne fassent pas ombrage aux autres. Côté pratique, on essaie de disposer les fines herbes près de la cuisine. On tâche aussi de ne pas mettre trop près les uns des autres les légumes qui sont gourmands en nutriments, comme les tomates et les aubergines, afin qu’ils ne se fassent pas compétition. C’est d’autant plus important s’ils sont en pot. Dans ce cas, on les jumèle avec des plantes beaucoup moins exigeantes, comme des laitues ou des fines herbes. On choisit également l’emplacement de chaque plant selon ses besoins en ensoleillement et en nutriments.

5- Préparer son espace et sa terre
Une fois notre emplacement et nos plants choisis, il est temps de préparer son espace. D’abord, on enlève le gazon et les mauvaises herbes qui s’y trouvent. Ensuite, on ajoute du compost pour enrichir le sol. Il doit y avoir de la vie, des micro-organismes à l’intérieur. Pour la culture en pots, il est encore plus important de mélanger du compost au terreau.

6- Opter pour le meilleur engrais
Ne négligez pas l’importance de l’engrais dans la réussite de votre potager: cela est d’autant plus important pour la culture en pots, puisque la plante peut moins aller chercher ailleurs ce dont elle a besoin. Privilégiez des engrais biologiques granulaires et liquides, que vous ajouterez en alternance. Les engrais granulaires peuvent être mélangés dans le sol et assimilés par les plantes à long terme. Entre deux applications de ce type d’engrais en granules, on arrose avec un engrais liquide (exemple : algues liquides), qui sera rapidement assimilé par la plante.

7- Les bons supports pour les plantes grimpantes
Les pois et les haricots peuvent s’accommoder d’un simple treillis, d’un filet ou même de cordes. Pour les concombres, on optera cependant pour un treillis un peu plus gros (avec de plus gros trous), puisque des fruits peuvent se former à travers les treillis. Pour les tomates à croissance déterminée, qui peuvent atteindre un peu plus d’un mètre, on utilise des cages à tomates, c’est-à-dire un grillage qui supportera les branches. Pour les variétés indéterminées, qui peuvent atteindre 2 mètres, on privilégie plutôt un bambou (grand poteau droit) sur lequel on attachera le plant. Advenant que l’on puisse rattacher le plant quelque part, par exemple au toit d’un balcon, il est aussi possible d’utiliser une corde que l’on entourera autour de la tige du plant de tomates en guise de support.

8- Utiliser le bon paillis
Il est fortement suggéré d’appliquer du paillis au potager, notamment pour réduire l’évaporation, et donc les besoins en arrosage. Le paillis de coco est très efficace, en plus d’offrir un look propret et de se trouver facilement en jardinerie. Il se présente en petits paquets qu’il suffit d’humidifier pour les voir gonfler. On applique le paillis après la plantation des plants ou après que nos semis aient germé et que la tige ait atteint quelques pouces de haut, sans quoi le paillis peut les empêcher de pousser. Toutefois, pensez à laisser un peu d’espace autour de la tige en l’appliquant.

9- Bien arroser

Photo: Shutterstock

La fréquence d’arrosage dépend de la météo, donc de la pluie, de l’exposition au soleil et du vent. La règle d’or? Porter une attention particulière au potager en s’y rendant fréquemment, environ aux deux jours, pour toucher la terre et ainsi mesurer le degré d’humidité. On arrose dès que la terre est sèche. À cet effet, un système d’irrigation en plein sol peut paraître comme un luxe, mais s’avère un excellent investissement à long terme. Il nous assure que notre jardin ne manquera jamais d’eau même si on part en vacances ou que l’on doit s’absenter. Pour la culture du potager en pots, on doit nécessairement arroser plus souvent, car la quantité de terre est moindre et celle-ci sèche donc plus rapidement.

10- Récolter et tailler minutieusement
RÉCOLTE. Lorsque l’on récolte les légumes et les fruits, on use toujours de délicatesse. L’idéal est d’utiliser un sécateur pour les concombres et les courges afi n de ne pas blesser le plant en tentant d’arracher ou de casser les branches. Cela dit, il est important de bien nettoyer son sécateur si l’on passe d’un plant à l’autre afin de ne pas contaminer les plants entre eux. Il peut arriver, en eff et, que l’un d’eux soit atteint d’une maladie sans que vous ne vous en soyez rendu compte. On n’hésite pas non plus à tailler nos plants, surtout les fines herbes. Le basilic, par exemple, deviendra de plus en plus gros si on récolte des têtes et des tiges. Il buissonnera, deviendra plus dense et produira plus de branches. Pour les laitues, le chou kale, le céleri et le persil, que l’on peut récolter au fur et à mesure dans l’été, il faut toujours prendre les branches qui sont le plus vers l’extérieur, puisque le plant grossit à partir de l’intérieur (les nouvelles tiges sont au milieu).

TAILLE. Pendant l’été, tout ce qui est mal en point sur le plant, voire mort, doit être retiré. Certaines plantes gagnent à être taillées en cours de saison pour bénéfi cier de plus de soleil. C’est le cas des concombres et des courges, dont on peut tailler les feuilles. En ce qui a trait aux tomates et aux poivrons, si l’on veut que les fruits sur le plant mûrissent avant la fin de l’été et non pas que celui-ci en produise de nouveaux, on retire les nouveaux fruits ou les fl eurs afi n que le plant se concentre sur les fruits déjà formés.



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  1. Mostafa MAAJI septembre 15, 2020

    Merci infiniment pour cet article très riche en conseils pour les gens comme moi débute dans ce domaine.

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