De nos jours, le travail occupe une grande place dans nos vies. On ne cherche plus simplement un emploi pour gagner sa vie, on veut exercer un métier qui a du sens pour nous, dans lequel on se sent utile et qui nous donne l’impression de faire une différence. L’horticulture rassemble tout cela: chaque geste posé et chaque métier du secteur ont un impact direct sur la qualité de vie et la santé des gens, et même sur la lutte contre les changements climatiques.
Qu’ils soient à la recherche de leur futur métier ou en réorientation professionnelle, la plupart des gens qui réfléchissent à leur carrière souhaitent trouver une voie où ils auront l’impression de contribuer concrètement à la société. En étant directement impliqués dans la transition verte qui touche l’économie actuelle, les travailleurs en horticulture rapportent justement se sentir valorisés par l’impact qu’ils ont sur la qualité de vie des gens et sur celle des générations futures.
«Quand tu plantes un arbre, tu sais qu’il va sûrement vivre plus longtemps que toi», souligne Alaric Marcotte, homme de sol dans une entreprise d’arboriculture. «C’est vraiment valorisant. Tu travailles pour toi, mais aussi pour le futur!» Christian Brunet, propriétaire d’une entreprise en irrigation, souligne le caractère fondamental des métiers de l’horticulture: «C’est un beau métier, l’horticulture. C’est un métier qui est essentiel, mentionne-t-il. Tout le monde veut avoir une industrie verte, il n’y a pas plus vert qu’une plante!»
Des bienfaits pour la nature et les gens
C’est bien connu, les bienfaits des végétaux sont nombreux et leur impact sur l’environnement est indéniable. Ils aident notamment à créer des îlots de fraîcheur en milieux urbains: l’ombrage créé par un seul arbre permet d’abaisser la température d’une surface pavée de près de 20 °C. Les végétaux contribuent également de manière significative à la gestion des eaux pluviales, à la conservation des sols ainsi qu’à la purification de l’air et de l’eau, en plus d’être un support essentiel à la biodiversité.
Plusieurs professionnels de l’horticulture ont d’ailleurs choisi ce domaine afin d’apporter leur contribution à la lutte contre les changements climatiques. «J’avais besoin de sentir que j’avais un impact sur les enjeux environnementaux que l’on vit», indique Ariel Beaudoin-Lambert, élagueur. «Il n’y avait pas plus concret que ça pour calmer mes angoisses environnementales. Je suis vraiment fier d’avoir fait le saut.»
«Mon travail touche beaucoup le volet environnemental», fait remarquer Ahmed Saidi, technicien en irrigation. «Pour tout ce qui est ressource en eau, il faut vraiment éviter le gaspillage. On installe donc seulement des systèmes automatisés, qui arrosent en fonction des précipitations déjà reçues. On ne tolère pas la perte d’eau, car c’est un don précieux.»
Les végétaux ont également des bienfaits directs sur la santé mentale et physique. Plusieurs études ont démontré que les quartiers les plus verts sont associés à une plus grande espérance de vie. Il est également reconnu que les plantes entraînent une diminution du stress, de l’anxiété et même des symptômes de la dépression.
Les travailleurs en horticulture améliorent la qualité de vie des gens en mettant en place des espaces de détente et de loisirs qui permettent d’atténuer le bruit environnant, notamment. Ces bienfaits sont porteurs de sens pour les travailleurs du secteur. «Les gens vivent dans ce qu’on leur construit», précise Philippe Blouin-Labrecque, ouvrier spécialisé en aménagement paysager.
«C’est vraiment un milieu de vie qu’on leur crée, et j’adore ça.» Les clients apprécient ce qu’ils font, ce qui rend leur cadre de travail agréable. «J’aime ça, verdir ma ville!», s’exclame Tanya Aubin-Larivière, horticultrice. «Les clients nous disent régulièrement que c’est grâce à nous que leur jardin est aussi beau.»
Des avantages pour les travailleurs aussi!
Le travail en horticulture n’est pas seulement bénéfique pour la communauté. Les professionnels du secteur profitent également des atouts de leur métier au quotidien: travail actif à l’extérieur, climat positif, développement de la créativité et utilisation d’outils spécialisés.
«Travailler avec les plantes fait en sorte que lorsqu’on se réveille le matin, on a envie d’aller travailler et on est heureux», assure Krystel Boisjoli, conseillère-vendeuse en jardinerie. «Je le dis tous les jours, j’ai le plus bel emploi qui existe! Aujourd’hui, on est entourés de technologies, mais on oublie l’essentiel. S’occuper des plantes, ça fait en sorte qu’on se retrouve, qu’on retourne aux sources!»
«Le travail, ça consomme quand même 80% de notre temps, donc il faut choisir quelque chose qui nous fait plaisir», fait remarquer Raynier Acosta Reyes, chef d’équipe en aménagement paysager. «Moi, je trouve que c’est l’emploi de rêve!» Il n’est pas le seul à penser cela: «C’est très agréable de travailler à l’extérieur, avec le soleil et le vent», affirme Marius Dutto, ouvrier spécialisé en aménagement paysager. «Et surtout, on voit plein d’environnements différents, et chaque jour, un plus beau jardin que la veille. C’est un plaisir tous les jours.»
Voir le résultat concret de leur travail et suivre l’évolution des végétaux au fil des saisons sont une grande source de satisfaction pour plusieurs travailleurs. «On travaille avec un médium qui est vivant», souligne Gabrielle Harvey-Bergeron, fleuriste. «Au fil des saisons, ça change, donc il y a toujours un petit émerveillement. Travailler avec des fleurs, c’est le bonheur! C’est accompagner les gens dans tout le cycle de la vie, pour toutes les occasions. C’est se faire du bien et faire du bien aux gens.»
Il n’y a donc aucune raison de ne pas faire le saut en horticulture! «Il ne faut pas rester dans un travail qui ne nous fait pas plaisir, ce n’est pas bon pour la santé mentale. La nature, ça, c’est bon pour la santé mentale!», conclut Marie-Ève Bourgault, technicienne en irrigation.
Pour en savoir davantage sur les métiers et les formations en horticulture, visitez le site Web lavenirestvegetal.com.
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